20/03/12

Ce matin, Alain Madelin critiquait sur BFM le statut fiscal d'exception accordé aux Qataris en France, alors que Nicolas Sarkozy et François Hollande faisant mlne de vouloir s'attaquer à la fiscalité sur les plus hauts revenus restent étonnament discrets à ce sujet.

• 15/12/11 Marianne2.fr La convention fiscale de 1990 actant la non double imposition FRANCE-QATAR a été révisée et signée par Nicolas Sarkozy en 2008, et adoptée par le Parlement en 2009, sans bien sur aucun débat ni information publics.

La France, un paradis fiscal pour résidents qataris

Extraits :

La nouvelle convention exonère d’impôt sur les plus-values tous les investissements immobiliers réalisés dans l’Hexagone par «l’Etat du Qatar ou ses entités publiques», y compris la famille de l’émir.

Au paragraphe 6  a été introduit l’article 8 afin que la France ne perçoive pas « la retenue à la source sur les bénéfices des établissements stables des sociétés qataries ». 
Et les perles fiscales s’accumulent. Ainsi, le rapport du sénat précise qu’un nouveau paragraphe« a été ajouté à l’article 8 à la demande de la partie qatarie, afin d’exclure toute possibilité d’imposition extra-territoriale des dividendes ».  

• 06/06/11 Slate.fr  Un tour d'horizon  du fonctionnement et de la stratégie de cet émirat et de ses relations particulières avec le monde politique français autant UMP que PS 

Comment le Qatar a acheté la france (et s'est payé sa classe politique)

 Extraits :

Le Qatar a eu l'habileté de se doter d'une arme de politique internationale exceptionnelle, la chaîne de télévision d'information continue la plus influente du monde musulman,al-Jazeera. Elle couvre tous les pays, sauf un… le Qatar. Et sa bienveillance plus ou moins grande avec les régimes dépend aussi parfois des intérêts de l'émir comme le montrent certaines dépêches secrètes, révélées par Wikileaks, de la diplomatie américaine.

Trois semaines après son élection en 2007, le premier chef d'Etat arabe reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy était l'émir Hamad bin Khalifa al-Thani. Un mois et demi plus tard, le 14 juillet 2007, il assistait au défilé sur les Champs-Elysées au côté du président de la République. Les liens étroits tissés par Nicolas Sarkozy avec l'émir quand il était ministre de l'Intérieur et faisait former les forces de l'ordre qataries ont été fructueux.

Autre démonstration du poids de l'émirat dans la vie politique française, il a obtenu le vote à l'Assemblée et au Sénat au début de l'année 2008 d'un statut fiscal exorbitant pour ses investissements en France. Les investissements immobiliers ne sont pas imposables sur les plus-values et les résidents qataris en France ne payent pas l'ISF pendant leurs cinq premières années de présence. Le groupe d'amitié entre la France et le Qatar compte 49 députés à l'Assemblée nationale...

La partie qui s'est jouée il y a quelques mois autour du capital d'Areva illustre bien le poids et l'ambition des Qataris en France et la façon dont ils procèdent et dont leurs réseaux fonctionnent. En l'occurrence, ils ont joué sur les liens étroits et anciens entre Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, François Roussely, président du Crédit Suisse France et Henri Proglio, PDG d'EDF et proche de Nicolas Sarkozy.Ces trois hommes se connaissent très bien. François Roussely a précédé Claude Guéant à la direction de la police nationale et Henri Proglio à la présidence d'EDF. François Roussely a été chargé par le gouvernement de rédiger un rapport sur l'avenir du nucléaire et, ce qui ne semble gêner personne, conseille le Fonds souverain du Qatar qui est client et actionnaire du Crédit Suisse et souhaite ardemment entrer dans le capital d'Areva.

Depuis, le Qatar a pris une participation de 2% de Total, devenant l'un des principaux actionnaires, et possède déjà 5,6% de Vinci, 5% de Veolia Environnement.

Le groupe Lagardère (médias, aéronautique, sport) est détenu à 12,8% par l'émirat du Qatar, mais 26% de la société appartiennent à des investisseurs de nationalité qatari...

• 20/03/12 Challenges.fr

 Combien pèse réellement le Qatar dans Lagardère ? 

• 21/03/12 Latribune.fr

Le Qatar prend 2% de Vivendi

07/02/12 BFM 

Olivier Delamarche, associé et gérant de  Platinium Gestion, explique comment le gouvernement américain masque l'étendue réelle du chomage aux Etats Unis, pour faire croire que la reprise est là...

Le taux de chômage annoncé est à 8,3%

Plus de 1 200 00 personnes ont disparu des statistiques depuis le mois dernier; en jouant sur le taux de population active que l'on fait baisser à un rythme accéléré on fait baisser le taux de chomage. Hors, dans la réalité, la population américaine croit de 1 000 000 tous les 4 mois.

C'est un phénomène qui démarré mi 2008...

Le chiffre réel du chômage aux USA, d'après les chiffres publiés, se rapproche des 20%.

47 000 000 de personnes, soit 15% de la population, bénéficient de l'aide alimentaire.

Au bout de 27 semaines, les chomeurs ne sont plus indemnisés; actuellement la période de chômage s'allonge, on est à plus de 40 semaines, c'est inédit.

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Article très intéressant par Robert Reich, ancien ministre du travail de Bill Clinton.

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Ce qui peut faire changer les choses c'est la conscience, la conscience du plus grand nombre, pour cesser de se laisser manipuler, pour prendre position en étant informé, averti. 

Il y a en ce moment un combat entre des puissances essentiellement financières, dans le sens ou ces puissances, (petite oligarchie mondiale, très peu de gens...) détiennent la plus grande part des richesses mondiales, et l'immense reste du monde, qui est en train de se rendre compte qu'il va payer le prix fort en terme de niveau de vie, d'emploi, et d'avenir pour ses enfants, y compris les plus favorisés, qui ont des emplois ou activités avec de bons revenus, mais ne font evidemment pas partie de cette oligarchie... 
 

Je cite cette phrase publiée par BFM à propos du forum de Davos : 

 
"Un syndrome de "burn-out". "Burn-out" politique, et "burn-out" économique. Voilà comment Klaus Schwab, le président du World economic forum, qualifie la conjoncture actuelle." 
 

Et en conclusion 

"Une des premières conférences de la journée, qui a suscité l’émoi dans les couloirs du centre des Congrès, s’intitulait "le capitalisme du 20e siècle va-t-il tuer la société du 21e siècle ?". Encore cinq jours pour trouver des solutions donc, et peut-être un système financier alternatif !"

http://www.bfmbusiness.com/article/1/bfm-business-à-davos-le-capitalisme-n’existe-plus-118917 

Car le monde peut-il se suffire d'enrichir démesurément cette petite oligarchie au détriment du plus grand nombre, pour fonctionner?
IL SEMBLERAIT QUE NON... et les choix que nous ferons influeront forcément le cours des choses... c'est l'histoire du battement d'aile d'un papillon...