• Hier, Nicolas Sarkozy a tenu un discours à Villepinte dont le monde politique et médiatique dit qu'il est sa dernière chance de reconquérir l'électorat français.


    * "Quand on parle et qu'on agit contre une partie de la France, on n'est pas digne d'être le président du peuple de France."

    • Les syndicats, premiers visés, 
    • puis le communautarisme
    • le profiteur, le tricheur, le fraudeur, à punir pour vol, 
    • parachutes dorés, bonus indécents , salaires qui augmentent démesurément en haut de l'échelle mis en parallèle avec le bénéficiaire d'allocations qui ne cherche ni travail ni formation et l'étranger qui vient en France pour le seul attrait de la protection sociale et ne respecte pas la France.

    Mais qu'à fait le gouvernement depuis 5 ans pour mettre de l'ordre dans tout cela ?

    * "J'ai compris dans la crise la force de notre modèle social qui a permis à la France de résister miieux que les autres."

    Les attaques du modèle social sont pourtant unanimement dénoncées pendant ce mandat.

    * "Si rien ne change, les peuples d'Europe ne supporteront plus longtemps les conséquences d'un laisser faire absolument dévastateur."

    C'est bien ce que l'UMP et le PS font, cautionnent et signent de plus belle !

    * "Nous avons rendez vous avec un nouveau monde qui est en train de naître alors que l'ancien n'en finit pas de mourir."

    * "Si nous voulons si nous voulons préserver notre mode de vie, notre modèle de civilisation (...) l'Europe ne doit plus être une menace, elle doit être une protection"

    * "Toute ma vie j'ai voté pour l'Europe, toute ma vie j'ai défendu l'Europe, et rien ni personne ne me fera être parjure à mon idéal européen"

    * "Dans le monde tel qu'il est, une europe qui ne tirerait pas les leçons de la crise, qui au lieu de protéger rendrait impossible toute protection, au lieu d'être un moyen d'agir deviendrait un facteur d'impuissance, serait une Europe qui ne résisterait pas aux crises futures..."

    * "D'abord il a fallu sauver l'euro et sauver l'Europe, nous l'avons fait"

    * "Honte à ceux qui au nom d'intérêts partisans n'ont pas eu le courage de voter en faveur du nouveau traité européen. Que disent-ils aujourd'hui aux français, alors que la crise grecque est derrière nous..."

    * "Pour les européens que nous sommes, nous attend une tâche absolument immense : changer l'Europe."

    * "L'Europe ne peut pas être la seule région de monde à si mal faire respecter ses frontières, à défendre si peu ses intérêts, à ignorer à ce point les angoisses de ses citoyens."

    * "Je conteste le mot d'abandon de souveraineté, la France a choisi d'exercer sa souveraineté avec ses partenaires européens, c'est au nom d'un idéal humaniste farouchement opposé à la sauvagerie, à la barbarie, dans lesquelles 2 guerres mondiales et le crime de la Shoah, avaient failli anéantir pour toujours ce que j'appelle la civilisation européenne."

    * "Si la France accepte la libre circulation à l'intérieur de l'Europe, c'est pour que les frontières de l'Europe soient mieux défendues, non pas moins."

    *"L'Europe ne peut pas être le jouet des seules forces de la concurrence, du marché, et de la loi des pays les plus forts dans le monde"

    On croirait d'innombrables coups d'épée dans l'eau en regard de la soumission totale de la France aux diktats de Bruxelles...

     
    Vient le temps des ultimatums :

    SCHENGEN : à réformer, attaque des technocrates et des tribunaux, sanctions vis à vis des états défaillants, insuffisance des contrôles aux frontières

    Voir http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0201942757756-schengen-la-reforme-est-en-debat-a-bruxelles-300616.php

    • 12 mois avant que la france suspende sa participation à SCHENGEN si pas de progrès.

    * "Si les responsables politiques veulent être entendus, ils ne doivent plus se contenter de faire des discours, ils doivent prendre des engagements avec des dates et des décisions." et de citer De Gaulle.

    LIBRE ECHANGE

    * "La technocratie ne peut plus être seule à décider. Les objectifs des négociations commerciales de l'Europe avec nos gros partenaires doient être définis par les chefs d'Etat et de gouvernement. La commission doit les appliquer et en rendre compte au Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement. Le libre échange oui, la concurrence déloyale, non."

    Sur le ton de la confidence :

    * "L'Europe a ouvert tous ses marchés publics; d'autres grands pays dans le monde n'en ont ouvert aucun, accepter ceci, c'est accepter d'être une Europe passoire et moi je veux une europe politique, qui protège les citoyens européens."

    Et de prendre l'exemple des U.S.A

    * "Pourquoi ce que les Etats unis ,pays le plus libéral du monde, s'autorise, l'Europe devrait se l'interdire ?"

    On croit rever... Quelle est l'action de Nicolas Sarkozy, et de son gouvernement depuis 5 ans, qui a combattu cette concurrence déloyale et cette ouverture à tous vents ? Ils étaient au pouvoir ! 

    Peut-on raisonnablement croire qu'il va faire maintenant ce qu'il a ignoré depuis 5 ans, et durant son mandat européen ? Nicolas Sarkozy a présidé l'Union Européenne de juillet à décembre 2008, et son bilan est très mitigé, voir cette analyse en 3 volets qui ne plaide pas pour une disposition de l'Europe à se plier aux voeux de Mr Sarkozy 

    http://www.euractiv.fr/presidence-francaise-ue/article/bilan-presidence-francaise-ue-passe-crible-1-2-sarkozy-001268

    • 12 mois pour consater un progrès sur l'exigence de la réciprocité avec nos principax partenaires, sinon la France appliquera unilatéralement cette règle jusqu'à ce que les négociations aboutissent. (Quelle règle précisément ?)
    • 12 mois pour que les PME européennes aient une part des marchés publics qui leurs soient réservés, sinon la france appliquera unilatéralement sa propre charte des PME jusqu'à l'aboutissement des négociations. 

    * "C'est parce que je crois au libre échange que je ne veux plus de cette concurrence sauvage, sans règles, sans limites sans équité qui tire tout le monde vers le bas. Le jour ou nous n'aurons plus d'usine qui (... ?) vous dire aux ouvriers qu'il faut qu'ils croient en l'Europe?"

    800,000 emplois industriels perdus en France, 10% de chomage... 

    * "Il est temps de dire les choses telles qu'elles sont pour rendre la parole politique crédible dans notre pays !"

    Et donc, jusqu' à présent...

    Conclusion du chef de l'Etat, candidat à l'élection présidentielle : "AIDEZ MOI..."


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  • Alain Madelin, avocat de formation, a été 3 fois ministre.

    • Industrie, gouvernement J Chirac en 1986
    • Entreprises et Développement économique, gouvernement E Balladur en 1993
    • Economie et Finances , gouvernement A Juppé en 1995

    Dans cet article, il analyse les motivations de N Sarkozy concernant les référendums recemment proposés et portant sur 2 sujets :

    • le système d'indemnisation chômage
    • le droit des étrangers


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  • Ni les syndicats, y compris les plus modérés, ni une grande partie du patronnat, celui des PME, n'apprécient ni ne trouvent judicieuse cette proposition du Président "non encore candidat".


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